JULIEN KARTHEUSER, AVEC LE GRAND REGARD DE L’ANIMAL

Rédaction : Patrick Ndibwalonji Badibanga, Juliette Reip // Photos : Juliette Reip

Et si on vous disait qu'un artiste a sorti sa première BD en auto-édition le 24 octobre, malgré les mesures pré-confinement, nous croiriez-vous ? C'est pourtant ce qu'a réussi à faire Julien Kartheuser. Ça vous intéresse de participer au vernissage virtuel d’Avec le grand regard de l’animal ?


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Julien Kartheuser © Juliette Reip

Imaginez : dans un bar spacieux et chaleureux, des personnes venant de tous horizons sont confortablement installées dans des fauteuils… 

Tout en dédicaçant son ouvrage, l’artiste fait la causette avec ses fans.

À côté, un groupe de « touristes » sont venus contempler les planches originales d'une oeuvre à l'ambiance familière.

Dans la pièce décorée de dessins d’oiseaux, les tableaux montrent les différentes étapes de la confection de l’opus…

Sortons maintenant de notre rêverie et revenons à la réalité. Avec les dernières mesures sanitaires, le vernissage fut reporté. Coup dur pour Julien Kartheuser qui présentait l’aboutissement de cinq années de travail… Loin de se démonter, l’artiste liégeois a parcouru la ville en vélo pour livrer ses exemplaires dédicacés ! Pour ceux qui souhaiteraient se procurer un exemplaire, l’ouvrage est en vente au Livre au Trésor et chez Espace Papier.

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Julien Kartheuser © Juliette Reip

DE L'ART ET DES AILES — Patrick Ndibwalonji Badibanga

Mais de quoi parle ce roman graphique, mis à part les allusions répétés aux oiseaux ? Quel rapport y a-t-il entre ces volatiles et un adolescent de 17 ans perdu dans une société qu’il ne comprend pas ? Vous le découvrirez en lisant Avec le grand regard de l’animal de Julien Kartheuser.

Le regard, c’est le grand thème de ce récit. En le lisant, on s’aperçoit que chaque personnage développe un point de vue excentrique et étriqué. Cela correspond aux 5 ans qui ont contribués à l’élaboration de l’œuvre. Ainsi, les éléments de décor principaux représentent Liège, sa ville natale. On a l’impression que la BD évolue au même rythme que l’auteur qui passe de l’adolescence à l’âge adulte et qui assume ce changement.

C’est justement en pleine adolescence que Julien Kartheuser s’est pris de passion pour le neuvième art. Par l’intermédiaire de Fabrizio Borrini, il a pu découvrir la foire du livre de Bruxelles. Pourtant, c’est pour faire de la vidéo qu’il a été appelé dans ce qui deviendra par la suite « le Palais des Imaginaires ».

Toutefois, c’est la rencontre avec Stéphane Levallois, en 2015, qui va changer la donne. Ce dessinateur français sera sa première source d’inspiration avec son œuvre Racket qui a la particularité d’être dépourvue de texte. S’ensuivra une longue période pendant laquelle Julien emmagasinera des idées avant de se lancer dans le bain, profitant du temps libre octroyé par un long séjour en Allemagne et le confinement du mois de mars dernier.

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Julien Kartheuser © Juliette Reip

DE LA BD AU DOCUMENTAIRE — Juliette Reip

Après avoir travaillé comme un acharné sur sa bande-dessinée durant 3 années, Julien Kartheuser ne s’arrête plus et nous présente son nouveau projet : Backes. D’un tout autre registre, ce film documentaire présente le récit de son lien étroit avec les Cantons de l’Est.

De retour d’un séjour en Allemagne, Julien Kartheuser découvre le « backes », héritage de sa famille paternelle. En Platt-Deutsch local, le « backes » désigne une maisonnette qui servait autrefois à cuire le pain et conserver les pommes de terre. Un bien transmis de génération en génération autour duquel s’articule le récit de son documentaire. « J’ai toujours voulu me rapprocher de mes origines, je suis donc parti en Allemagne pour apprendre la langue » raconte Julien. « C’était vraiment important pour moi de parler allemand avec mes grands-parents. »

C’est à partir de cet héritage particulier que Julien, son père et son grand père se penchent sur l’histoire de leur famille. Depuis le début de sa réflexion, une série de coïncidences le poussent à vouloir chercher plus loin… S’en suit alors un long travail d’archives, de recherches, un acheminement vers les traces de son arrière grand père, disparu de la guerre 40-45, sur les fronts de l’Est.

Backes, c’est avant tout le récit de quatre générations qui se rejoignent, chacune ayant laissé sa part d’histoire à Recht, leur village d’origine. C’est la continuité de ce patrimoine familial et « l’après », la reprise en main du backes par Julien, son père et son grand père, mais aussi une ôde graphique aux Cantons de l’est. Un projet intimiste et poétique qui nous plonge au coeur d’une famille comme les autres, et pourtant peu banale, en nous faisant (re)découvrir une région riche en histoire et au panorama exceptionnel. 

Ce film, Julien Kartheuser nous le présente comme un projet qu’il veut partager tout au long du tournage. La réalisation du documentaire étant toujours en cours, il nous invite à le suivre sur les réseaux sociaux.

Instagram : @backes.film

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