FIFCL 2022, LA COMÉDIE FAÇON LIÉGEOISE

Rédaction : Julie Bernardi & Patrick Ndibwalonji Badibanga / Photos : Prodije Mbonzo

Du 3 au 7 novembre 2022, la ville de Liège accueillait le Festival International du Film Comédie de Liège (FIFCL). Petit focus sur cette 7ème édition aussi riche en découvertes que les précédentes.

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© Prodije Mbonzo

« Dans la comédie, on travaille sans filet. Dans le drame, si vous baissez les yeux et que vous laissez faire la musique, vous avez l’air d’être un grand acteur » livre Bernard Farcy à l’ouverture du festival. Selon cet illustre acteur français, président du Jury pour l’occasion, savoir faire rire n’est vraiment pas donné à tout le monde et les comédies devraient bénéficier de plus de crédibilité. Et, s’il y a bien une personne qui est en parfaite accord avec Bernard, c’est certainement Gérard Jugnot. Lui, la comédie, c’est presque toute sa vie. Cette année, il nous revient avec Le petit Piaf dont il est à la fois réalisateur et acteur. « Je ne suis pas en retraite, putain », lâche-t-il afin de clairement signifier qu’il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Arrêter, c’est un mot qui n’a pas dû passer par la tête de Poelvoorde après la sortie de C’est arrivé près de chez vous. Pourtant, au départ, il s’agissait simplement de réaliser un film dans le cadre de son travail de fin d’études. Trente ans plus tard, il parade dans la rue Pont d’Avroy avec une troupe de fans à sa suite. Dans l’euphorie, il nous gratifie même d’un discours sous une légère pluie inoffensive. Enfin, avant la diffusion de son premier long métrage, il comble de joie des spectateurs avec des anecdotes sur la conception du film et ses débuts dans le cinéma.

Mais le FIFCL, ce sont aussi des soirées avec DJ, bar et danses endiablées dans un chapiteau monté place Cathédrale. Mélangeant musique disco et tubes plus récents, il y en a pour tous les gouts !

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© Prodije Mbonzo

On n’attend pas Patrick

Dimanche 6 novembre 16 h, une longue file s’entend depuis l’entrée du Palace. Le FIFCL a l’honneur de recevoir la visite de Patrick Bruel à l’occasion de la rediffusion du film Le Prénom qui souffle ses dix bougies. Lors de son entrée dans la salle, cet artiste hors norme est accueilli par un tonnerre de cris et d’applaudissements. On pouvait entendre les nombreux commentaires de femmes, voyant leur idole pour la première fois. Des commentaires tels que « plus les années passent, plus il s’embellit », « quel charisme ! » ou encore « Patriiiiick ! ». Ensuite, la star du jour a enchainé avec un petit discours d’ouverture où il fait part de son émotion à revoir ce film qui l’a tant marqué. La séance est agrémentée par les nombreux rires du public, tout le monde prenant plaisir à re-voir ce long métrage réalisé par Alexandre de la Patellière et Mathieu Delaporte. Après la projection, Patrick a échangé 1 h 30 a échangé avec le public. Il a notamment expliqué son plaisir à remonter sur les planches afin d’interpréter la pièce de ce film à 250 reprises avant d’en commencer le tournage. Il a également fait part de son amitié très forte avec Fabrice Lucchini. Il a d’ailleurs tourné avec celui-ci dans Le meilleur reste à venir. Enfin, il a retracé les moments qui ont fait décoller sa carrière ou encore partagé sa vision du monde du cinéma ainsi que les œuvres qui l’ont le plus marqué. Notre Bourgmestre Willy Demeyer a même proclamé un discours adressé à l’artiste afin de lui témoigner son admiration et la fierté qu’éprouvent les Liégeois quand M. Bruel évoque le lien particulier qui l’unit à notre ville.

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© Prodije Mbonzo

Rutten en scène

À 20 h, c’est une autre séance qui débute dans la salle d’à côté : en avant-première, le long métrage belge Les grands seigneurs. Cette œuvre de Sylvestre Sbille dans lequel jouent Renaud Rutten, Damien Gillard, Ben Riga, ou encore Sébastien Waroquier et Joël Michiels ne va pas vous laisser indifférent. Tout en étant drôle et émouvante, l’histoire révèle habilement les travers de la société dans laquelle nous vivons et les dérives qui peuvent en découler. Après la séance, les acteurs ont partagé quelques anecdotes du tournage, les lieux (tels que Blegny ou Barchon, uniquement autour de notre belle Cité ardente) et les conditions dans lesquels le film a été réalisé ainsi que le plaisir qu’ils ont eu de travailler ensemble. Cette projection ne manque pas de nous rappeler qu’il n’est pas nécessaire d’aller à l’autre bout de la terre pour rencontrer des artistes talentueux ou tourner un film de qualité. Alors, à l’année prochaine !

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