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Avec La Fatalité, Andrea Lafontaine signe une œuvre intense et introspective. Dans un témoignage passionnant, l’artiste retrace les étapes marquantes de son parcours musical : des débuts hésitants à la sortie d’un album solo, en passant par les coups durs, les rencontres inattendues et les petits miracles qui jalonnent une carrière. Un disque porté par un premier single saisissant : Ennui Mortel.

Andrea Lafontaine n’a jamais suivi une route toute tracée. Même s’il a toujours fait de la musique, il n’imaginait nullement pouvoir devenir professionnel dans l’industrie musicale. Enfin… ça, c’était au départ ! Par la suite, tout s’est enchaîné. En 2012, avec Olivier Dechamps, à qui il donnait des cours de guitare, il décide de fonder un groupe de pop-rock : The Bukowskies. Après un seul concert, la formation séduit le label Moonzoo Music, qui décide de financer leur premier album : Opium.

Trois ans plus tard, le disque sort et reçoit un accueil enthousiaste dans plusieurs médias belges, comme Moustique ou Le Soir. Évidemment, cela contribue à faire naître l’ambition dans l’esprit d’Andrea. « Moi, à 20 ans, je pensais que l’avenir de ma vie, ça allait être rock star », avoue-t-il avec un sourire. S’ensuivent plusieurs autres projets collectifs, qui le mèneront jusqu’à son nouvel album solo, La Fatalité. Ce dernier a la particularité d’avoir été écrit entièrement en français.

Si certains titres sont nés dans l’élan, d’autres ont demandé plusieurs semaines de maturation. Le résultat : un album cohérent, personnel, sans filtre. Loin de la posture du poète maudit, Andrea y développe une écriture lucide, parfois crue, toujours habitée.

Le premier extrait, Ennui Mortel, donne le ton : une chanson sombre et désabusée, d’une grande justesse. Elle évoque l’angoisse du quotidien, le poids des routines, avec une force mélodique remarquable. Cette orientation plus intime marque une rupture nette avec ses précédentes productions, souvent teintées d’ironie ou de second degré. La langue y est pour beaucoup : « Quand on écrit en français, chaque mot doit être pesé. On ne peut pas utiliser le mot “amour” n’importe comment comme en anglais », confie-t-il.

Ce retour en solo s’accompagne d’une volonté affirmée de maîtriser davantage les codes du métier. Après des années de tournées intensives sans en récolter pleinement les fruits, Andrea Lafontaine semble avoir trouvé un équilibre fragile entre exigence artistique et lucidité sur l’industrie musicale. « Avant, on jouait parfois pour un plat de boulets-frites A», raconte-t-il avec humour. Aujourd’hui, à la trentaine passée, il assume pleinement ce qu’il a à dire — et surtout, la manière dont il souhaite le dire. Retrouvez La fatalité sur Spotify.

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Publié le 12 Août 2025 par
Patrick Ndibwalonji

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