Ce samedi 24 aout 2024, Le Musée des Transports en commun de Wallonie se transformera en cinéma à ciel ouvert. Au programme : des courts métrages réalisés par La Baraka ASBL dans le cadre du projet Coup d’œil. Et parmi ces derniers, la production Au Fou Rire, fruit d’une collaboration avec l’ASBL Grappa. Grâce au hasard, un membre de Quatremille a pu assister à la création de cette petite comédie de l’intérieur et vous livre l’envers du décor.
Un jour, en allant à la présentation d’un livre, je rencontre Angeles. Nous étant déjà vu à d’autres évènements culturels, elle prend de mes nouvelles et me propose de participer à un atelier cinéma : quelle aubaine ! Moi qui voulais m’essayer au 7e art : me voilà comblé !
Cela étant, deux mois après cette promesse, je n’ai toujours aucune nouvelle de la dame : ça devient long ! M’aurait-elle oublié ? Sans doute ! Soit : la vie continue.
Quelques semaines plus tard, en revenant de chez un ami, je me retrouve à la passerelle. Ayant initialement prévu de flâner le long de la Meuse, je décide pour d’obscures raisons de la traverser et j’atterris devant mon domicile.
Comment en suis-je arrivé là : nul ne le sait. Ah, le distributeur de billets : il tombe bien celui-là ! Étant complètement à sec, la vision de cette prouesse technologique me réjouit et je me précipite à l’intérieur afin de réapprovisionner mes poches vides. Et là surprise : Angeles apparaît devant mes yeux. Le hasard fait bien les choses apparemment !
Je ne crois pas si bien dire : il semblerait que les ateliers aient pris quelques jours de retard : quelle chance ! Ne désirant plus laisser ma vie être menée par des facteurs impondérables, je prends mes renseignements et fais le nécessaire pour être inscrit aux fameux cours de cinéma tant convoités.
Un court métrage ! Ce n’était pas prévu ça ! Je m’attendais certes à une prise de contact avec la caméra, mais certainement pas à tourner dans un film : quelle bonne fortune ! Finalement, je suis quand même sacrément veinard comme garçon !
Le 27 avril, je débarque à l’ASBL Grappa et fais connaissance avec le groupe qui va m’accompagner dans cette expérience inédite pour moi. Des âges différents, des origines diverses, des points de vue divergents : ça risque d’être folklorique !
Très vite, je me rends compte que nous mettre d’accord sur un scénario cohérent sera plus compliqué que prévu. Je propose alors le mien qui reçoit un accueil plutôt mitigé. Soit : ce n’est que partie remise !
En écoutant les autres membres de l’équipe, je me surprends à être séduit par l’une de leurs histoires. Et, après notre seconde rencontre ensemble, le récit se peaufine et nous arrivons à un consensus.
Malheureusement, des obligations d’ordre privées m’empêcheront d’assister aux ateliers suivants et je ne tournerais pas dans cette petite production amateur. Cependant, je suis fier d’avoir participé à la genèse de ce projet et j’espère pouvoir avoir une autre chance de m’essayer au rôle d’acteur.