
Deux jours après le Laboratoire Social et Médiatique de Scan-R organisé au B3, Quatremille revient sur les faits marquants de l’évènement. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est que ce fut une réussite au-delà des espérances des organisateurs.

« Je suis en admiration pour les jeunes qui osent prendre la parole sur un temps aussi court » nous confie Valérie Dejardin, la bourgmestre de la Ville de Limbourg. Prendre la parole est une chose, mais le faire avec talent et conviction en est une autre. Et, pour ceux qui en douteraient encore : notre jeunesse sait s’exprimer. Certains d’entre eux manient la plume avec une adresse qui n’a rien à envier aux écrivains les plus célèbres. Une des participantes, âgée de 19 ans, a même été fraichement élue conseillère communale grâce à un heureux concours de circonstances qui a démarré avec un texte sur les agriculteurs : quelle précocité ! Et quand on leur demande de comparer cette quatrième édition du Laboratoire Social et Médiatique avec les précédentes, ils sont unanimes : c’était la meilleure. « J’aimais bien qu’il y ait des petits débats en petits groupes et les thématiques étaient plus larges. Les textes étaient beaucoup plus différents. C’est hyper libre, hyper personnel » nous lâche un des participants afin d’expliquer sa préférence. Ce n’est donc pas étonnant que le plafond de 50 jeunes attendus ait été explosé d’une vingtaine de personnes. Et non seulement ils étaient plus nombreux, mais en plus il y avait davantage de variété dans les âges, les origines sociales et territoriales. Pourtant, malgré la pluralité des idées, pendant le drink qui a suivi la phase de restitution des textes, nous avons assisté à un débat politique empreint d’une tolérance qu’on voit rarement chez les politiciens de métier. Alors : croyez-vous toujours que la jeunesse est déconnectée du monde ?

