Découvrez "IV", un groupe captivant qui vous transporte avec leurs sonorités envoûtantes ! Composé du guitariste Marshall Coda, du bassiste Hugo Bass, du claviériste BatGame et du batteur Mozinga, ce groupe de musiciens talentueux offre une énergie unique qui crée un véritable lien avec leur public. Que ce soit en accompagnant d'autres artistes sur scène, en jouant leur répertoire instrumental, en s'associant avec la chanteuse Pepe, ou en dévoilant leurs propres compositions envoûtantes, "IV" vous embarque dans un voyage sonore où la musique devient leur mission de vie. La guérison est atteinte grâce au partage et à l'acceptation de leurs passions les plus profondes. Dans cette interview, plongez au cœur des inspirations Afro-pop qui ont façonné l'identité musicale de "IV" ! 

Ils seront en live ce vendredi, 19h à la péniche Legia ! L'événement ici.

L'interview :

Présentez-vous  en quelques mots  ? 

Coda : Salut, nous sommes le groupe IV, ce qui signifie 4 en chiffres romains. C'est un chiffre représentatif car nous sommes 4 musiciens formant le groupe. Donc, le concept est un peu ça, un groupe de musiciens dans une position inhabituelle, mis en avant, ce qui n'est pas courant dans l'industrie musicale actuelle. Autrefois, cela se faisait, mais de nos jours, c'est de plus en plus rare, avec les chanteurs et rappeurs qui dominent le devant de la scène. Notre concept est vraiment de mettre les musiciens au premier plan, et en résumé, c'est cela que nous faisons principalement. 

Comment définiriez-vous votre projet musical? Votre style, vos influences? 

Coda : Bon, les influences viennent d’un peu partout parce que déjà, chacun a un parcours personnel par rapport à la musique. Justement, les influences en fait sont un peu individuelles à chacun, et dans l'ensemble, quand on est ensemble, on crée donc un style, une couleur qui n'est pas encore tout à fait définie parce que ça ne fait que depuis avril qu'on existe officiellement. Mais justement, le but est de créer un style, créer une espèce de couleur jamais vue auparavant…

Julie : Donc peut-être que vous pourriez quand même définir vos influences individuelles...

Coda: Oui, pour moi, je viens d'Afrique, je suis congolais. J'ai grandi avec la musique congolaise et gospel, donc c'est surtout cela mes influences.

Hugo: Moi, c'est le funk, le jazz fusion et le rock.

Mozinga: Moi, c'est un peu de musique congolaise, le jazz et beaucoup de RnB et de hip-hop.

BatGame: Moi, c'est tout ce qui est RnB, tout ce qui est soul, gospel aussi et ouais, le jazz, on va dire ça comme ça.

Julie: C'est bien, vous avez vraiment chacun des influences différentes, donc du coup, ensemble, ça crée votre propre style... Et comment le définiriez-vous, si vous deviez définir votre style en une phrase ?

BatGame: Afrofusionjazzysouliste heu...

Hugo: Afropop fusion...

Batgame: Ouais, parce qu'il y a de la pop aussi, toutes les reprises qu'on a faites c'est de la pop en vrai...

Hugo: Ouais, afropop fusion ça me semble déjà pas mal !

Question 3:  C’est quoi faire de la musique à Liège? Que dire de la scène musicale de notre ville? 

Coda : Bon, je trouve que l'avantage qu'on a ici à Liège, c'est qu'il y a encore beaucoup de choses, beaucoup de terrains qui sont à explorer. Il y a pas mal de choses qu'on peut trouver à Bruxelles et dans d'autres villes, d'autres métropoles, d'autres pays, mais pas à Liège. Donc c'est déjà un avantage, parce qu'il y a de la place, il y a, si on peut le dire, moins de concurrence... Et évidemment, lorsqu'on se retrouve à faire des demandes pour jouer, par exemple, on va jouer sur la péniche, etc., ben, il y a quand même des organisations qui mettent à disposition leur endroit, leurs moyens pour permettre aux artistes de s'exprimer, peu importe le niveau, peu importe la direction musicale...

Hugo : Moi, je dirais même que la scène musicale liégeoise, en fait, elle est hyper hyperactive. Mais le seul défaut de cette scène, c'est la timidité, c'est la peur de se revendiquer légitime comme d'autres villes. Et c'est cela qui fait que Liège ne se place pas vraiment sur la carte comme il le devrait. Il y a un nombre de talents aussi important, enfin pas aussi important que Bruxelles, parce que c'est plus petit forcément et il y a moins de gens. Mais c'est plutôt équitable, je veux dire qu'il y a plein plein d'artistes à Liège, le magazine le sait aussi, tout le monde le sait à Liège, que ce soit les auditeurs, les auditrices de musique ou les musiciennes et les musiciens eux-mêmes. Donc, le seul truc, c'est qu'il faut y aller un peu à l'américaine comme dirait un de mes potes, qui m'a dit ça l'autre jour. Il m'a dit « vas-y à l'américaine, tu t'en fous, tu viens de Liège, mais si t'as confiance en ce que tu fais, c’est bon ! ».

BatGame : Ouais, et il y a peut-être pas assez de solidarité à Liège aussi... Les gens, ils viennent pas... Tu vois, on va faire un event, on est pas sûrs que des artistes locaux vont venir et tout ça, tu vois ? Ça serait bien d'avoir justement ce côté-là où on se soutient et tout ça...

Julie : Tu ressens le côté concurrence ?

BatGame : Ben moi, je ne pratique pas énormément à Liège, mais je le sens, tu vois ce que je veux dire ? De ce que j'entends, de ce que je vois un peu aussi, tu vois ? Par contre, sur Bruxelles, c’est pas la même chose... Sur Bruxelles, tu fais un truc, tu sais qu'il y a un artiste que t'as rencontré qui va venir... C'est là que les connexions se font, en fait, tu vois ? C'est beaucoup plus simple, je trouve... 

Julie : Hum hum, je suis pas sûre d’être d'accord parce que je pense qu'il a quand même pas mal de concurrence sur Bruxelles aussi mais bon ça dépend, aussi du coup, des musiciens que tu fréquentes, etc… 

Mozinga : C’est vrai que ça dépend de plein de facteurs en fait, qui tu côtoies, quel style de musique heu, quelles fréquentations aussi... Ça va faire que soit, tu vas te sentir à l’aise pour partager ou bien heu, tu vas sentir plus de concurrence, tu vois ce que je veux dire ?

Ta punchline? 

Julie : Votre mantra ? Vraiment, une phrase qui vous fait continuer à avancer en tant que IV quoi.

BatGame : Il y en a plein, hein… On n'en a pas une, mais je pense qu'on a une façon de voir les choses tellement différente... Des fois, on a répété une heure et fait deux heures de débats, tu vois ? Donc on n'a pas vraiment une phrase, mais je pense que c'est l'ouverture d'esprit. L'ouverture d'esprit nous amènera loin !

Coda: Mission de Vie aussi... C'est plus ça, c'est que chacun a des idées de plus en plus claires par rapport à sa Mission de Vie. Donc voilà, c'est la mission de vie de chacun qui est de plus en plus claire dans son esprit, ce qui fait qu'en fait, on trouve et on voit des ressemblances dans la façon de penser, dans l'ouverture d'esprit, tu vois ce que je veux dire ? Et c'est ce qui nous pousse, ce qui fait qu'on se sent moins seuls... On se regroupe et on se rend compte qu'en fait, en étant ensemble, on peut s'aider mutuellement à atteindre sa mission de vie, quoi. Donc, ce dont moi, je peux avoir besoin, lui peut me l'apporter et vice-versa.

Julie: Donc, on pourrait résumer ce que vous avez dit par : "ouverture d'esprit, vous vous êtes rencontrés et vous avez formé ce groupe, et vous avez compris ensemble que c'était plus qu'un groupe, mais clairement une mission de vie, quoi."

Coda: Clairement ! Et c'est vraiment l'une des valeurs aussi, justement, qui nous pousse à aller de l'avant et, comment dire ? C'est un peu notre direction, pas musicale mais plutôt philosophique, quoi. Parce qu'à part faire de la musique, on a aussi envie d'inciter et d'encourager les gens, notamment les artistes, à y croire. Si c'est en nous, c'est que c'est là pour une raison, quoi.

Merci !

Publié le 26 Octobre 2023 par
Nader
Nader M
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