Vivre la Fast Life avec Don Fuego
Don Fuego, c'est un artiste liégeois qui crée de la musique hip hop avec des inspirations issues du rap américain des années 2000, de la disco, du jazz et du R&B. Il a eu l'occasion, entre autres, de performer aux Ardentes et à l'Unifestival l'été dernier ou encore, de faire la premier partie de l'artiste NeS.
Dans les mois à venir, Don Fuego nous dévoilera un nouvel EP très attendu afin de nous emmener à nouveau dans son univers musical bien à lui. Pour nous faire attendre jusque là, l'artiste a sorti un nouveau clip il y a quelques jours. Il s'agit du clip du morceau Fast Life, qui est d'ailleurs disponible aussi sur toutes les plateformes, accompagné d'un son bonus, Mustafa. Pour vous, nous lui avons posé quelques questions pour en savoir un peu plus.
De quelle manière es-tu arrivé et as-tu évolué dans le monde musical?
Mon arrivée dans la musique s'est faite par la sortie mon premier morceau Cookie Green en avril 2021, il y a donc tout juste 3 ans.
Par après, j’ai sorti plusieurs morceaux et je me suis dit qu’il était temps pour moi de faire de la scène.
Comment définirais-tu le style musical de Don Fuego en quelques mots?
Pour moi, mon style de musique est éclectique. C'est-à-dire que je sors des musiques en fonction de mes humeurs et de la période. Je peux passer par un mood "love" comme "énervé" pour ensuite partir sur du "west coast".
Quel est ton processus d'écriture? Comment se passe la création d'un morceau pour toi?
Mon processus d’écriture est très aléatoire. En effet, ça m’arrive de ne pas écrire de morceau, d'uniquement fredonner des airs et puis d'y faire des ajouts de temps temps. Je m’oblige à passer par l’écriture pour avoir quelque chose de plus poussé à présenter et à travailer ma vision des mots.
Avec quels beatmakers collabores-tu?
Sur les morceaux que j’ai sortis, j’ai travaillé avec O Black Man et Mojoo.
O Black Man est un comédien et beatmaker originaire de Bruxelles et Mojoo artiste liégeois, rappeur et ingé son.
Tu as récemment sorti deux morceaux, Fast Life et Mustafa. Que peux-tu nous en dire?
FAST LIFE, c’est un projet qui exprime la période que je vis actuellement. En effet, ma vie est assez en mode "non stop": chaque jour, je me donne à fond pour arriver à mes objectifs tout en continuant ma vie d’étudiant. Je suis en train de terminer la dernière année de mon master en théâtre au Conservatoire de Liège.
Faire ce qu’on aime accompagne les obligations de la vie, c'est un peu ce que j'ai voulu dire dans ce son.
Mustafa est un son bonus que j'ai voulu ajouter sur le plateformes, c'est un son que je fais en concert depuis quelques temps mais qui n'était pas encore sorti.
Le morceau Fast Life est accompagné d'un clip très qualitatif, bravo! Que peux-tu nous dire de ce tournage? Où a-t-il été réalisé, par qui et quelles idées avez-vous voulu transmettre par celui-ci?
Le tournage s’est passé à Rotterdam, j'ai voulu tourné FAST LIFE là-bas afin d’exprimer ma passion pour cette ville et son ambiance bucolique. Je voulais que ce clip traduise mon envie de suivre mes rêves tout en sachant que le monde va mal et que c’est pour ça qu’il faut continue à vivre avant qu’il ne soit trop tard. On a recherché avec KapturFilmStudio et SevenWave une ambiance « Hollandonienne », un style à la rencontre des ambiances d'Hollande et de Londres.
(Retrouve le clip ci-dessous)
C’est quoi faire de la musique à Liège? Que dire de la scène musicale de notre ville?
Faire de la musique à Liège, c’est cool, c’est quand même la Cité Ardente! Bien que ce soit une petit ville, il y a des salles géniales dans lesquelles c'est toujours cool de s’y produire (le Kultura - le Reflektor - la Bicoque - La Zone,…).
D'ailleurs, j'ai un concert prévu le 8 mai prochain au Kultura lors d'une soirée organisée par Urban Ardent . Il s'agit d'une soirée hip hop 100% liégeois, j'aurai donc l'occasion de me produire sur la même scène qu' Onha, Le Golgoth ou encore Pacho Diño. En DJ sets, on aura Mataya et LibraRomea. C'est une veille de jour férié donc n'hésitez pas!